mardi 24 avril 2012

Lettre du 10/03/2007


10/03/2007
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.Initiative citoyenne.

A l’attention du candidat(e) à la présidence de la République



·Après vous avoir soumis un essai pour le calcul de la Taxe Professionnelle, suivi     d’un essai pour lutter contre la pollution (Surtaxe Ecologique sur le principe« pollueur / payeur »), puis d’un autre pour lutter contre le chômage, sur le principe  « système économe de main d’oeuvre / payeur de charges (taxes nouvelles) ». je vous propose par la présente un « essai » sur une Taxe Comportementale Sanitaire applicable aux produits alimentaires.


I   PRINCIPE
La Taxe Comportementale Sanitaire ou T.V.I.Sanitare concernera  les produits de consommation dont des constituants sont susceptibles d’entraîner une altération de la santé, à long terme, et à fortiori à court terme, afin à la fois de transférer une partie de la charge pesant actuellement sur le travail sur les modes de consommation. Ce surcoût aura un aussi rôle préventif et pédagogique, notamment sur les familles les plus exposées qui sont souvent les plus nécessiteuses, réduisant au passage la « malbouffe » et amplifiant les conversions de certains agriculteurs qui y trouveront l’occasion de s’unir pour vendre directement leurs produits et mieux éviter le joug de la G.M.D.



II   MODALITES
En partant de ce qui existe déjà dans de nombreux pays tels que le nôtre en ce qui concerne les boissons alcoolisées et les cigarettes, l’étendre à l’alimentation.
Cette Surtaxe Sanitaire sera additionnelle à la T.V.A.

A  LES BOISSONS ALCOOLIQUES
Profitons-en pour proposer à nos voisins de l’Union Européenne une harmonisation (progressivement sur 3 à 5 ans ) pour les taxes sur l’alcool et inviter par là même certains de ces mêmes pays à ne plus faire du dumping fiscal un désagréable avantage concurrentiel, d’autant plus injuste qu’il s’agit pour l’Etat où l’assuré social vit, fume et s’enivre d’assumer les soins de ce dernier alors que l’Etat en question n’aura pas forcément  perçu les taxes de recouvrement allouées pour cela.

Rq : Un bémol pourrait être étudié pour les ventes dans les pays d’origine, d’exploitation         ( vignes, houblon…) afin d’encourager  les spécificités locales et de favoriser les échanges touristiques.

Exp :  Le Chianti acheté en Italie bénéficierait d’une Surtaxe diminuée d’X %.
Idem pour une bière allemande achetée en Allemagne, pour un Whiskey irlandais en Irlande, ect….

Ceci ne serait qu’une amélioration à quelque chose qui existe déjà, concernant la salubrité vis à vis de l’alcoolisme et sur ses répercutions.



B  LE TABAC
En ce qui concerne le tabagisme où nos lois limitant la possibilité de fumer sont particulièrement sévères, celles-ci  pourraient être assouplies si tous les pays jouaient le jeu d’une surtaxe harmonisée et élevée (y compris les petits pays ou « enclaves » servant de paradis fiscaux pour les candidats au cancer du poumon et/ou à la crise de foie).


C  L’ALIMENTATION
Ceci est le plus complexe et pourrait prendre plus de temps de mise en œuvre.
La Surtaxe Sanitaire sera calculée proportionnellement à la quantité de produit et à sa qualité sanitaire (en quelque sorte) par le biais d’un coefficient prédéfini par les Ministères.
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La première étape consistera à faire sélectionner les constituants dont la Santé Publique souhaiterait voir réduire la consommation dans les produits transformés, en se basant sur des études épidémiologiques, biologiques et biochimiques afin d’augmenter le bien-être de la population, dans le but de s’attaquer  concrètement par la prévention :
            - aux maladies cardiaques ( hypertension, hypercholestérolémie…)
-  à l’obésité…


La deuxième étape consistera à établir une ébauche de  grille de coefficients  par une équipe commune aux Ministères de la Santé  et de l’Economie afin de la soumettre pour avis consultatif à des représentants de la société civile.

La quatrième étape sera constituée d’un comité de sages qui proposera le texte de loi définissant un cahier des charges qualitatif des ingrédients aux Chambres des représentants de la Nation puis au Conseil des Ministres qui arbitrera.

On en profitera pour faire des études sérieuses sur l’innocuité de l’aspartam et autres additifs  en tous genres (colorants, exhausteurs de goût, conservateurs…) on leur donnera un label international si ce n’est déjà fait.

Ce seront les industriels qui devront afficher sur l’emballage le coefficient du produit conformément au cahier des charges établi par la loi.

Le commerçant n’aura plus qu’à l’appliquer, et l’Etat à le contrôler par ses services de la répression des fraudes.

Rq : Pour une mise en place rapide, une approche forfaitaire, plus simple pourra être privilégiée.

Expl :   -Sur taxation forfaitaire ou proportionnelle aux volumes des sodas (de 1 à 15 cts ?).
            -Exonération totale ou partielle sur le sucre, certaines huiles, certains beurres….
            -Exonération sur la viande et le poisson sauf s’ils sont transformés (cuisinés…).
           
Une sur taxation proportionnelle aux quantités de sucre, de lipides insaturés et cholestérol sur des produits travaillés, par tranches quantitatives, pourrait être envisagée…tout en évitant de transformer cette opération en » l’usine à gaz » !
            A moins que l’on ne préfère privilégier le seul aspect énergétique de l’aliment…

Voilà, c’était le troisième volet des nouvelles taxes comportementales que j’avais à vous soumettre.

Notez qu’elles sont :   -  peu coûteuses à mettre en place et à suivre.
-         responsabilisantes auprès des consommateurs.
-         responsabilisantes auprès des producteurs
-         participatives et dans l’intérêt commun
-         une source nouvelle de financement pour l’Etat qui les mettra en œuvre, qui plus est, acceptable pour la grande majorité des citoyens.





Si  vous trouvez un quelconque intérêt à cet essai, conscient qu’il ne s’agit pas de la panacée mais de pistes nouvelles,  faites-en bon usage ;  sinon je vous remercie du temps que vous avez bien voulu consacrer à la lecture de cet essai et accepterai volontiers un échange d’opinion.






Cordialement ………………                           
                                                                       Identification :


PS : Je ne demande rien en retour si ce n’est de  respecter mon anonymat, et de ne divulguer ni mes coordonnées, ni un  quelconque indice ou information  à mon sujet.



Commentaires actualisés à l’attention du peuple : Reprise de l’ESSAI n°4  adressé indépendamment aux secrétaires généraux de  8 partis politiques français.